PUBLISHER’S NOTE

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2019 is a significant year in Africa’s aviation history, marking the 50th anniversary of the African Civil Aviation Commission (AFCAC), the 60th anniversary of Agency for Aerial Navigation Safety in Africa and Madagascar (ASECNA) as well as the 20th anniversary of the Yamoussoukro Decision (YD), and of course, the 75th anniversary of the International Civil Aviation Organization (ICAO).  The African Airlines Association (AFRAA) also marked its 51 AGA this year.

 

These institutions have contributed remarkably to Africa’s civil aviation evolution over the past 50 years, and they must now adopt more future-oriented approach towards achieving Africa’s much-anticipated aviation and economic transformation over the next 50 years.

 

The various high-level meetings held by AFRAA, AFCAC, ASECNA and ICAO at their respective fora to celebrate their milestone anniversaries have emphasised the need for industry institutions and partners to collaboratively rebuild the continent over the coming decades, which will further complement the projected growth in population, economy and air traffic in Africa.

 

It is heartwarming that the Single African Air Transport Market (SAATM) launched nearly two years ago by the African Union to facilitate effective implementation of the YD and liberalization of Air Transport in Africa for African Airlines now has been signed by 32 African States, with more States expected to join. The task to convince more States to join and implement the SAATM Africa-wide is a critical priority. In addition, Africa must urgently provide sustainable favourable operating environment devoid of high taxes, charges and fees, and with improved aviation infrastructure.

 

Despite the difficult challenges plaguing the continent, African Airlines are showing commendable ability to operate to global standards. Overland Airways, for instance, recently passed IATA’s rigorous IOSA certification, for the third consecutive time, demonstrating the capacity and readiness of African airlines to rank among the best in the world regarding operational safety.

 

Africa must, in turn, recognise African airlines and air transport as vital infrastructure for achieving Africa’s economic objectives, particularly the African Union’s Agenda 2063 programme.

 

This edition presents you articles on African airlines operating under SAATM regulation, as well as highlights from AFRAA 51 AGA, ASECNA 60th anniversary and AFCAC/YD anniversaries, etc.

Here is wishing you a resounding end-of-year for 2019.

 

 

NOTE DE L’ EDITEUR

 

2019 est une année importante dans l’histoire de l’aviation en Afrique : elle marque en effet le 50ème anniversaire de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), le 60èmeanniversaire de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ainsi que le 20èmeanniversaire de la Décision de Yamoussoukro (YD) et, bien entendu, le 75ème anniversaire de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). L’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) a également souligné la tenue de sa 51èmeAGA cette année.

 

Ces institutions ont remarquablement contribué à l’évolution de l’aviation civile en Afrique au cours des 50 dernières années, et elles doivent maintenant adopter une approche plus tournée vers l’avenir pour réaliser la transformation tant attendue de l’aviation et de l’économie africaines dans les 50 prochaines années.

 

Les diverses réunions de haut niveau organisées par l’AFRAA, la CAFAC, l’ASECNA et l’OACI dans le cadre de leurs forums respectifs pour célébrer leurs anniversaires jalons ont souligné la nécessité pour les institutions et les partenaires de l’industrie de travailler de concert afin dereconstruire le continent au cours des prochaines décennies, ce qui viendra compléter la croissance prévue de la population, de l’économie et du trafic aérien en Afrique.

 

Il est réconfortant de noter que 32 Étatsont maintenant signé leur adhésion au Marché unique du transport aérien en Afrique(SAATM) lancé il y a près de deux ans par l’Union africaine pour faciliter la mise en œuvre effective de la YD et la libéralisation du transport aérien en Afrique pour les compagnies aériennes africaines, d’autres États devraientprochainement les rejoindre. La tâche de convaincre davantage d’États d’adhérer au SAATM et de le mettre en œuvre dans toute l’Afrique est une priorité primordiale. En outre, l’Afrique doit de toute urgence mettre en place un environnement d’exploitation durable et favorable, exempt de taxes, redevances et frais élevés, et doté d’une infrastructure aérienne améliorée.

 

Malgré les défis difficiles auxquels le continent est confronté les compagnies aériennes africaines fontpreuve d’une capacité louable de respect des normes mondiales d’exploitation. Overland Airways, par exemple, a récemment passé pour la troisième fois consécutive la rigoureuse certification IOSA de l’IATA, démontrant ainsi la capacité et la volonté des compagnies aériennes africaines de se classer parmi les meilleures au monde en matière de sécurité opérationnelle.

 

L’Afrique doit, à son tour, reconnaître que les compagnies aériennes et le transport aérien africains constituent uneinfrastructurecapitale pour l’atteinte deses objectifs économiques, en particulier le programme de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

 

Vous trouverez dans ce numéro des articles sur l’exploitation des compagnies aériennes africaines selon la règlementation du SAATM, ainsi que les faits marquants de la 52ème AGA de l’AFRAA, du 60ème anniversaire de l’ASECNA et des anniversaires de la CAFAC et de la YD, etc.

 

Recevez nos meilleurs vœux de prospérité pour cette fin de l’année 2019.

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